Les raisons de mon vote sur l’aide à mourir
Chères Loirétaines, chers Loirétains, Le 27 mai 2025, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur l’aide à mourir, marquant une étape historique dans le débat éthique et sociétal en France. Dans ce contexte, je souhaite vous rendre compte des raisons de mon vote pour l’aide à mourir. Il y a des débats et des textes qui peuvent donner le vertige. J’ai bien-sûr entendu des positions très très pour et d’autres très très contre. C’est peut-être celles que j’ai le plus entendues. Personnellement, j’ai fait partie de ceux qui doutent. C’est une position pas évidente dans un débat si polarisé. Mais je considère que le doute est fertile. Depuis trois ans, j’ai donc cultivé ce doute, ouvert et réouvert les différents tiroirs éthiques, philosophiques et pratiques face à l’éventualité de l’ouverture de l’aide à mourir. Au-delà de mon expérience personnelle et de mon expérience de médecin,…
Ménopause : 25 recommandations pour agir
Un rapport pour sortir d’un tabou, et construire collectivement des solutions concrètes Ce mercredi 9 avril, j’ai remis mon rapport sur la ménopause en France à Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, à Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé, et à Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Ce rapport est le résultat de six mois de travail intense, mené avec et pour les femmes. Au total, 139 personnes ont été auditionnées et 2 149 femmes ont nous ont répondu à notre questionnaire pour nous faire part de leur témoignage, de leurs parcours, de leurs difficultés. Des chiffres qui doivent alerter Ce sont aujourd’hui 17,2 millions de femmes sont concernées. 87% ont au moins un symptôme et 25% ont des troubles sévères. Parmi elles, 50 % disent se sentir angoissées à l’idée d’en parler, car ce sujet reste encore…
Adoption de la loi agricole : un tournant pour l’avenir de notre agriculture
Dans la nuit du 19 février, avec mon groupe Ensemble pour la République, j’ai voté en faveur du projet de loi agricole porté par Marc Fesneau. Cette adoption marque l’aboutissement d’un engagement pris il y a un an par Gabriel Attal et poursuivi par le gouvernement actuel. Elle apporte des solutions concrètes pour aider nos agriculteurs en introduisant des mesures efficaces pour simplifier leur quotidien, mieux reconnaître leur métier et renforcer la production agricole française. Elle s’inscrit dans une démarche plus engagée depuis un an, avec 90 % des mesures promises déjà mises en œuvre. Des mesures concrètes : Pour aider les jeunes agriculteurs, un guichet unique sera mis en place d’ici 2027 dans chaque département. Il sera géré par les chambres d’agriculture pour simplifier leurs démarches et mieux les accompagner. Le revenu des agriculteurs sera mieux protégé : la hausse de la taxe sur le GNR est annulée et les contrôles sur les négociations commerciales seront renforcés pour garantir des…
Vote de la proposition de loi sur la justice des mineurs
La proposition de loi portée par Gabriel Attal, Jean Terlier et notre groupe Ensemble a été adoptée. Une avancée majeure pour adapter notre justice à la réalité de la délinquance des mineurs. En quelques mots, qu’est-ce la justice des mineurs ? Fruit d’une ordonnance de 1945, la justice pénale des mineurs s’organise autour de trois principes: 1. L’atténuation de la responsabilité des mineurs en fonction de l’âge. 2. La primauté de l’éducatif sur le répressif. 3. La spécialisation des juridictions, avec un magistrat spécialisé avec des procédures adaptées. Pourquoi une telle proposition de loi ? Un mineur d’aujourd’hui n’est pas un mineur de 1945. Le nombre de mineurs impliqués dans des crimes et délits a doublé en 30 ans, et le taux de réitération dépasse 50 %. Lors des émeutes de l’été 2023, un millier de personnes ont été blessées, plus de 2500 bâtiments ciblés, et 1500 commerces vandalisés. Notre département n’avait pas été…
Mission ménopause : changer de regard et porter des actions concrètes
A l’automne dernier, le Premier ministre a décidé de me nommer parlementaire en mission sur la ménopause, suite à un engagement du président de la République en mai dernier. Pourquoi une telle mission ? Notre constat de départ, il est simple : la ménopause concerne la totalité des femmes – 17 millions de femmes dans la population actuelle – et rien ou presque dans nos politiques publiques ne concourt à mieux informer et mieux accompagner les femmes. Pourtant, la ménopause n’est pas sans conséquences sur la vie et la santé des femmes. Arrivées à la ménopause, 94% des femmes ont au moins un symptôme gênant et 25% d’entre elles en souffre gravement, avec un retentissement sur leur vie personnelle et professionnelle. Preuve en est, la moitié des femmes n’en parle pas à son conjoint et le tabou professionnel pousse nombre d’entre elles à refuser une promotion, réduire son temps de travail ou partir…