Mission ménopause : changer de regard et porter des actions concrètes  

Mission ménopause : changer de regard et porter des actions concrètes  

A l’automne dernier, le Premier ministre a décidé de me nommer parlementaire en mission sur la ménopause, suite à un engagement du président de la République en mai dernier. 

Pourquoi une telle mission ? 

Notre constat de départ, il est simple : la ménopause concerne la totalité des femmes – 17 millions de femmes dans la population actuelle – et rien ou presque dans nos politiques publiques ne concourt à mieux informer et mieux accompagner les femmes. 

Pourtant, la ménopause n’est pas sans conséquences sur la vie et la santé des femmes. 

Arrivées à la ménopause, 94% des femmes ont au moins un symptôme gênant et 25% d’entre elles en souffre gravement, avec un retentissement sur leur vie personnelle et professionnelle. Preuve en est, la moitié des femmes n’en parle pas à son conjoint et le tabou professionnel pousse nombre d’entre elles à refuser une promotion, réduire son temps de travail ou partir en préretraite.  

Bien que n’étant pas une maladie, la ménopause bouleverse la vie de trop nombreuses femmes et appelle à ce que les pouvoirs publics et les entreprises s’en saisissent. 

Comment se déroulent mes travaux ? 

Chaque semaine depuis le début du mois de novembre, je me déplace et mène des auditions avec des personnalités engagées sur le sujet : gynécologues, sages-femmes, généralistes, entreprises, personnalités issues de la société civile, créatrices de contenu… 

L’objectif ? Faire un état des lieux de la prise en compte actuelle de la ménopause, identifier les bonnes pratiques et dégager les actions prioritaires. 

A la fin de ma mission, je délivrerai des recommandations concrètes et applicables qui s’articuleront autour de trois axes : 

  1. Briser le tabou et faire en sorte que toutes les femmes soient informées sur le sujet ; 
  2. Répondre aux conséquences économiques et sociales, notamment au travail ; 
  3. Améliorer la prise en charge médicale et non médicale. 

Mes conclusions seront rendues au printemps, conclusions que vous pourrez suivre ici, sur mes réseaux sociaux et ma lettre d’information. 

Et la voix des femmes dans tout cela ? 

Je ne peux pas concevoir que cette mission se fasse sans les premières concernées. Devant le grand nombre de témoignages que j’ai reçus spontanément, j’ai décidé de mener une grande consultation, ouverte jusqu’au 23 février. 

Pour y répondre, c’est par ici : https://solen1.enquetes.social.gouv.fr/cgi-8/HE/SF?P=1180z97z3z-1z-1zA6935714A1

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