La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, a présenté ce vendredi, le projet « Campus Connecté » qui permettra à de nombreux jeunes d’accéder à des formations qui étaient jusqu’alors inaccessibles pour des raisons géographiques. Cette mesure a un objectif clair : lutter contre l’auto-censure !
Les étudiants pourront en effet suivre grâce à ces campus des cours à distance à l’aide de visio-conférences. Ces sites connectés offriront 60 formations diplômantes comme des BTS, des licences de littérature, de droit, de langues étrangères ou de mathématiques.
Nous modernisons ainsi nos méthodologies et nos outils pédagogiques. Les jeunes, plus mobiles, pourront librement choisir les enseignements qu’ils souhaitent suivre.
Ils seront encadrés par des équipes pédagogiques, à raison d’un accompagnateur pour dix élèves, avec un emploi de temps fixe. Ils réaliseront les mêmes examens que les autres étudiants afin d’obtenir le diplôme délivré par l’université.
En septembre 2019, 13 villes de France accueilleront alors ces campus connectés. Ils seront une centaine en 2022, maillant tout le territoire.
Cette transformation de l’enseignement supérieur est une opportunité pour les jeunes éloignés des centres universitaires. Je suis enthousiaste de cette nouvelle mesure profondément moderne, qui transforme l’enseignement supérieur au service de l’égalité des chances.