Améliorer l’accès aux soins: l’engagement de notre majorité

Améliorer l’accès aux soins: l’engagement de notre majorité

Le Président de la République Emmanuel Macron a récemment pris la parole au sujet du manque de médecin. Il a ainsi pu expliquer que ce sont les erreurs d’une politique passée que nous payons aujourd’hui, une politique qui avait pour but de réduire les dépenses en réduisant l’offre.

Depuis 2017, le gouvernement et la majorité présidentielle dont je fais partie, oeuvrons pour apporter des solutions à ce problème majeur qui touche de plus en plus de Français.

Suppression du numerus clausus et réforme des études de médecine

La loi « MaSantée2022 » adoptée en 2018 a supprimé le numerus clausus pour qu’un plus grand nombre de médecin puisse être formés puis exercer dans les années à venir.

Pour la rentrée 2021, une augmentation globale de 17,8 % par rapport à l’an dernier a été observée dans les filières de médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique avec, en particulier, une augmentation de 19,4 % pour la filière médecine. Jamais une telle augmentation n’avait été observée depuis 50 ans.

Une augmentation du nombre de maîtres de stage et l’ouverture de nouveaux postes de professeurs

250 postes d’enseignants universitaires associés et titulaires pour des praticiens exerçant en ville et
à l’hôpital ont été créés dans le cadre du Ségur de la Santé.

Doublement du nombre de maisons pluriprofessionnelles et de centres de santé

Grâce au Grand plan d’investissement 2028-2020, c’est un financement de 400 millions d’euros qui est déployé pour doubler le nombre de maisons pluriprofessionnelles et de centres de santé d’ici 2022.

En juin 2021, on comptait ainsi 1889 maisons de santé en France, contre 910 en 2017.

Hôpitaux de proximité

Ces hôpitaux assurent le premier niveau de gradation des soins hospitalier et permettent de faire bénéficier à chacun d’une première réponse au plus proche de son domicile et de bénéficier d’un diagnostic.

La loi « MaSanté2022 » portée par la majorité permet par ordonnance une labellisation de ces hôpitaux ainsi qu’une redéfinition de leurs missions, de leur financement et de leur gouvernance.

Renforcer la coopération entre les professionnels de santé et les délégations de tâches

La loi visant a améliorer le système de santé par la confiance et la simplification que j’ai eu l’honneur de rapporter à l’Assemblée Nationale permet de:

  • renforcer les protocoles locaux de coopération,
  • renforcer le rôle des sages-femmes en leur permettant de prescrire des arrêts de travail sans limitation de durée, en élargissant leurs capacités de prescription, notamment en matière d’IST, en créant le statut de sage-femme référente etc

Dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022, j’ai eu l’opportunité de porter deux amendements pour faciliter l’accès aux soins. Ainsi, deux expérimentations permettront, dans les départements sélectionnés, aux patients d’accéder directement aux soins de masso-kinésithérapie et d’orthophonie, sans être adressés par un médecin.

De la même manière, l’accès à la filière visuelle est amélioré via la possibilité pour les orthoptistes de prescrire directement des verres correcteurs pour des corrections simples.
Les substituts nicotiniques pourront être délivrés directement par le pharmacien en officine, sans avance de frais pour le patient.

Enfin, une expérimentation permettra aux infirmières en pratique avancée de délivrer certaines prescriptions accessoires à la prise en charge de leur pathologie chronique, sans devoir revenir vers le médecin.

Soins de ville: déploiement massif des CPTS

Les CPTS (Communauté professionnelles territoriales de santé) sont des espaces d’organisation des professionnels de santé visant à apporter une réponse collective aux besoins de la population sur un territoire. Parmi leurs missions, figure celle d’assurer une réponse territoriale aux demandes de soins non programmés.

=> L’ambition est d’atteindre 1 000 CPTS d’ici 2022, couvrant l’ensemble du territoire national. En février dernier, 617 projets de CPTS étaient recensés en France, à des stades différents d’avancement.

Déploiement de 4000 assistants médicaux d’ici la fin du quinquennat

Ils permettront de seconder et appuyer les médecins dans un ensemble de tâches administratives et soignantes, et ainsi libérer du temps médical.

Développement de la télémédecine

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 a généralisé la prise en charge de la télémédecine pour abolir les distances dans l’accès aux soins.

La téléconsultation est remboursée comme une consultation classique depuis le 15 septembre 2018 et la télé-expertise depuis mai 2019.

Celle pour 2022 prévoit de la même manière l’entrée dans le droit commun de l’assurance maladie de la télésurveillance, qui permet à un professionnel d’interpréter à distance les données de santé du patient et d’adapter le cas échéant son suivi.

=> La crise sanitaire a considérablement accéléré le déploiement de la télésanté et de la télémédecine : de 2019 à 2020, le nombre de téléconsultations est ainsi passé de 10 000 par semaine à 1 million.

De nombreuses autres mesures

Depuis le début de la législature, ce sont de nombreuses autres mesures que nous avons votées pour améliorer l’accès aux soins comme la rénovation des aides à l’installation dans les zones en tension, l’élargissement des contrats d’engagement de service public aux praticiens à diplôme hors union européennne ou encore le développement des maisons de naissance.

Si nous devons encore travailler et innover pour améliorer l’accès aux soins, certaines mesures coercitives telle que le conventionnement sélectif peuvent paraitre être de bonnes solutions mais en réalité, elles aggraveraient la situation. En effet, l’imposer engendrerait le risque de voir le nombre de médecins non conventionnés augmenter. L’accès à un médecin conventionné serait alors plus difficile pour les patients ou pourrait dépendre de façon directe de leurs ressources.

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